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Le Atajo de Negritos, musique et danse afro-péruvienne au parvis de Notre-Dame de Paris le 27 octobre

 

Octobre, c’est le mes morado (le mois violet) pour les péruviens dévots du Seigneur des Miracles (classé comme patrimoine culturel immatériel péruvien) un syncrétisme religieux née à Lima parmi les esclaves angolais arrivés au Pérou à la fin du XVIIe siècle. La dénomination « morado » est due à la coutume des fidèles de s’habiller en violet. A Paris, c’est la Confrérie des Porteurs du Seigneur des Miracles qui est chargée de l’organisation des célébrations.

Ce samedi 27, le groupe d’Atajo de Negritos de l’Association Amador Ballumbrosio participera à la procession qui se tiendra au parvis de Notre-Dame. Cette tradition musicale a été développée par la population afro-péruvienne dans le départament d’Ica (notamment dans la ville de Chincha).

Un Atajo de Negritos est formé de zapateadores (ceux qui claquent du pied) et de violonistes de tous âges et ethnies. Cette tradition se pratique en vénération de l’enfant Jésus et la vierge Du Carmen. Dans le Atajo sont présentes trois cultures différentes, la culture andine avec les notes de la gamme pentatonique au violon, la culture Africaine constituée de rythmes ternaires et binaires dans le zapateo (claquer du pied) et la culture Espagnole au violon et dans les vers et chants rendant hommage à l’enfant Jésus et la Vierge Marie . Il existe 24 danses qui évoquent le travail aux champs, les châtiments que recevaient les esclaves et l’adoration à l’enfant Jésus et la vierge Du Carmen. Ces 24 danses sont toujours présentes à ce jour à El Carmen, le quartier afro-péruvien de la ville de Chincha.

L’Association Amador Ballumbrosio a pour objectif de former un”Atajo de négritos” à Paris avec l’enseignement des frères Miguel y José Ballumbrosio, afin de diffuser la culture Péruvienne et de créer des liens de fraternité.

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